La prière à sept branches

02:19

Jusqu’à ce que mon état soit purifié, je prends une direction sûre de la part des Bouddhas, du Dharma et de la Plus Haute Assemblée. Par la force positive de ma pratique du don, etc., puissé-je concrétiser la bouddhéité pour aider ceux qui errent !

Puisse le sol en tout lieu être aussi lisse et doux que la paume de la main, exempt de cailloux et autres aspérités, et fait de béryl !

Puissent les objets d’offrandes, divins et humains, véritablement déployés et aussi imaginés comme des nuages sans pareils d’offrandes de Samantabhadra emplir toute la sphère de l’espace !

(1) Je me prosterne devant vous, tous les Bouddhas qui avez honoré les trois temps, devant le Dharma et la Plus Haute Assemblée, m’inclinant de tous les corps aussi nombreux que tous les atomes du monde.

(2) De même que Manjushri et les autres t’ont fait des offrandes, Ô Victorieux ! Moi aussi, je vous fais des offrandes, à vous mes Gardiens Qui s’en Sont Ainsi Allés, et à vos enfants spirituels.

(3) Au fil de mon existence samsarique sans commencement, dans cette vie et dans d’autres, j’ai commis par mégarde des actes négatifs et j’ai été la cause d’actes destructeurs commis par les autres. De plus, aveuglé par la confusion de la naïveté, je m’en suis même réjoui(e). Quels que soient mes actes, voyant qu’il s’agit d’erreurs, je les dénonce ouvertement devant vous, mes Gardiens, du fond de mon cœur.

(4) Avec plaisir, je célèbre l’océan de force positive né de la poursuite de votre but de bodhichitta qui est de procurer la joie à tous les êtres limités, et je me réjouis de vos actes qui ont apporté de l’aide à chacun d’eux.

(5) Joignant les paumes de mes mains, je vous en supplie, Bouddhas de toutes les directions, faites briller la lampe du Dharma pour les êtres limités qui souffrent et tâtonnent dans les ténèbres.

(6) Joignant les paumes de mes mains, je vous implore, Triomphateurs qui passeraient au-delà de la peine : S’il vous plaît, restez d’innombrables cycles cosmiques pour ne pas abandonner ces êtres errants à leur aveuglement.

(7) Quelle que soit la force positive que j’ai accumulée par tout ce que j’ai effectué de cette manière, puissé-je écarter la souffrance de tous les êtres limités !

En offrant cette base, ointe d’eaux parfumées, jonchée de fleurs, et ornée du Mont Mérou, des quatre îles, d’un soleil et d’une lune, l’imaginant pareille à un champ de bouddha, puissent tous les  êtres qui errent être conduits vers des terres pures ! Om idam guru mandala-kam nir-yatami. À vous, précieux Gourous, j’envoie ce mandala.

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