La pleine conscience : les facteurs mentaux concernés

La pratique de la pleine conscience [ou présence attentive] découle des sources bouddhiques traditionnelles. D’elles, nous apprenons les divers facteurs mentaux qui doivent accompagner la pleine conscience pour que sa pratique soit complète. Les facteurs mentaux sont des moyens de connaître un objet, lesquels permettent de qualifier ou d’aider à sa connaissance. Ils comprennent des facteurs qui établissent une cognition comme l’intérêt ; des facteurs qui aident à la soutenir comme la concentration ; et des émotions qui la colorent comme l’amour ou la colère. En apprenant et en incluant les facteurs appropriés dans notre pratique de la pleine conscience, nous en tirerons le maximum de bénéfice.

La pratique de la « pleine conscience » a été largement adoptée par la société occidentale moderne comme méthode pour réduire le stress, gérer la douleur et accroître l’efficacité au travail ou dans la vie en général. Dérivant de diverses pratiques méditatives bouddhiques, la pleine conscience implique de calmer notre esprit, d’observer notre respiration, nos pensées, nos émotions, nos sentiments de bonheur ou de tristesse, nos sensations physiques, etc. Souvent, l’entraînement est présenté en termes plus généraux comme de regarder l’instant présent en perpétuel changement et le défilement des objets de notre esprit eux aussi en perpétuel changement.

Vidéo : Guéshé Tashi Tséring — « La pleine conscience n’est qu’un début »
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